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Une belle randonnée dans le but de découvrir cette Chapelle si chére au Dignois et Dignoise.
Situé à 1480 mètres d'altitudes elle est l'emblème du lieu (montagne du Cousson) et le symbole posé d'une vie chrétienne et catholique. Sa position dans l'espace est celle que nous trouvons dans toutes les anciennes constructions. Son orientation lui donne la lumière du matin au soir.
Elle surplombe la Clue de Chabrières et la vallée de l'Asse situé plus Bas.
La chapelle actuelle a été construite en 1894 et restaurée depuis.
Elle fait partie des dix chapelles rurale qui entourent la ville de Digne.
Sur ce lieu magique où la contemplation se fait , il fut découvert en témoignage d'un passé pas si lointain des tombes de l’époque médiévale, laissant penser d'après des Chercheurs et personnes plus qualifiés que moi "qui ne fait que randonner et s'interroger"qu’autrefois un édifice plus ancien devait se trouver au même emplacement.
L'histoire nous dit que c'est au XI ème siècle qu'un certain Almérad prêtre et propriétaire terrien aux alentours fonde un ermitage au sommet du Cousson dont l'église.
Elle fut sacrée par l'évêque Bernard de Digne et placée sous la protection de Saint Michel D'archange, les recherches réalisées m'ont appris que celle ci à son origine été suffisamment grande pour pouvoir recevoir cinq autels dédiés à la Vierge et à St Michel, St Victor, St Benoît, à St Pierre aux liens. Elle fut qualifiée de Cella1 dans le Cartulaire2 de St Victor4.
La vie monastique au sommet de cette montagne ne put perdurer face à la rudesse des conditions.
Par conséquence de ces éléments, elle fut abandonnée vers le XIII siècle, et les affres du temps n'en feront vite que ruine.
il semblerait que la Chapelle actuelle ai été édifiée au même endroit que celle d'Almérad, gageons que des moyens techniques puissent résoudre et ralentir, stopper ou contenir le phénomène érosif qui gagne les pentes de certains flancs de la Chapelle.
Voilà pour la partie historique que j'ai pu réunir, aujourd'hui la Chapelle Saint Michel est une toute petite construction aux murs épais et surmontée d'un toit à deux pentes recouvert de lauze.
La porte présente un arc surbaissé, au dessus de celui ci un moulage, dont l'original est conservé au Musée Gassendi. IL
représente une dalle sculptée dont Mr R.Zérubia nous l'a décrie comme un couvercle d'une des tombes trouvées dans une nécropole et serait un morceau de Cancel3. (cette dalle a été trouvée en 1894 dans une
nécropole située à l'ouest de la chapelle et serait un fragment de sarcophage mérovingien)
La chapelle vous accueille sur son promontoire, avant de passer le porche vous croiserez à l'extérieur sa grande et belle cloche perchée au dessus d'un autel.
L'intérieur est simple constitué d'une voûte principale, il et seulement éclairé par deux ouvertures sur le mur principal, dans le fond un petit autel sur lequel repose un livret de signatures et un carnet de poésies d' un amoureux du lieu.
1/Cella: Partie d’un temple romain où se trouvaient la statue et l’autel dédiés à la divinité à laquelle était consacré le temple. Seuls les prêtres avaient accès à ce local qui restait fermé et inaccessible au public (du latin celare, cacher, fermer)
2/Cartulaire: Receuil, d'actes, titres; et pricipaux papier concernant le temporel d'un monastére, d'un chapitre ,de quelque église.
Document administratif , recueil de copie des actes attestant les droits et les biens,titres et privilèges d'une personne ou d'une communauté.
3/Cancel: Dans un édifice chrétien le cancel désigne l'endroit situé dans le choeur réservé aux membres de l'église généralement fermé par une balustrade.
4/L’abbaye Saint-Victor de Marseille a été fondée au V éme Siécle par Jean Cassien à coté des tombes de martyrs de Marseille, parmi lesquels Saint Victor qui lui donna son non. Son pouvoir s'etendait dans toute la Provence.
Réferences :
-Chronique archéologique R.Zérubia,Annales de Haute Provence n° 264. 1971
- Les Monuments du Haut Moyen Age inventaire paléo-chrétien et préromain
des Alpes de Haute Provence (Pierre Martel et Guy Barruol,Alpes de lumiere,n° 34.
1965
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Les Gorges de Trévans son Histoire, sa beauté.