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Au sommet d'une colline rocheuse, ce village médiéval du 12ème siècle offre une vue panoramique sur la vallée, il est réputé pour être l'un des plus beaux de France.

Dominé par son chateau féodal, le site est classé et conserve de nombreux vestiges du passé (remparts, tours et portes fortifiées, avec en particulier l'église romane St Nicolas).


Bargème est le lieu idéal pour l'amateur de vieilles pierres, ruelles étroites et anciennes chapelles dans un paysage typique du Haut-Var.

Toponymie

La mention du nom la plus ancienne du nom, Bergemulu, semble venir de la composition de 2 racines anciennes d'origine indo-européenne.

  • Berg qui se rapporte à une hauteur présentant une position sécuritaire, propice à mettre un fort,
  • Mol/mul qui se rapporte à la forme d'une grosse pierre, ou à un tas de pierre.

Ces racines se retrouvent dans plusieurs langues de peuples pouvant avoir donné le nom du lieu. Il est donc difficile de dire la langue d'origine. Par exemple celtique : *berg-o + *mello; ou grec ancien : *byrgos/pyrgos + molos.

Mais le sens devait être « grosse bosse de terrain fortifiable, ou fortifiée ».

Ce nom désignait donc probablement la forme du promontoire où est le château actuel et où une première installation défensive importante a pu être installée. Donc soit à l'époque des Celtes (siècles aux environs de l'an -1000), soit à l'époque des Grecs venus s'installer autour de Nice vers l'an -600.

Selon une autre hypothèse, le nom de Bargème serait identique à celui du mons Berigiema, dans la région de Gênes, mentionné dans une inscription latine de l'an 117 avant notre ère, et où l'on reconnaît un composé indo-européen (ligure ou celtique) signifiant littéralement « porte-neige », allusion à sa position géographique.

Bargème s'écrit Bergemulu en 814, Bargema en provençal selon la norme classique (attesté depuis 1024) et Bargemo selon la norme mistralienne.

Rappel Historique

Le château est construit au XIII Siècle par les Pontevès.

La seigneurie de Bargème appartient à la famille de Pontevès depuis 1220 lors du mariage de Douceline de Fouques avec Isnard II d'Agoult. Foulques de Pontevès (?-av.1337), lieutenant du sénéchal (1317), viguier d'Avignon (1333), chevalier, conseiller et chambellan du roi Robert, fut seigneur de Cotignac, de Carcès, de Bargême, etc. Il fut le fils de Foulquet II de Pontevès et Marguerite des Porcellets. Il fut l'époux de Galburge d'Agoult de Sault. Il fut le père de Jean et de Fouquet V.

En 1342, la communauté de Bargème est rattachée à la viguerie de Castellane (actuel département des Alpes-de-Haute-Provence) par le comte de Provence.

Pendant les guerres de religion, le château était occupé par Jean-Baptiste de Pontevès (1505-1579), lieutenant pour le roi en Provence, seigneur du lieu, un vieillard tyrannique n'hésitant pas à s'approprier les biens de ses sujets. En 1578, il est en procès avec les habitants de Callas, et risquait d'avoir un jugement en sa défaveur. Il fit alors appel à son cousin, le chef ligueur Hubert de Garde de Vins, pour se venger. Le village de Callas fut pillé par les hommes de de Vins, plusieurs habitants ont été rançonnés ou égorgés. Jean-Baptiste de Pontevès et son fils menacèrent d'exterminer la population si le village ne se désistait pas au procès. Un accord fut signé sous cette contrainte par les habitants reconnaissant comme légitime les spoliations du seigneur.

En avril 1579, les habitants de Callas, aidés par un habitant nommé Jacques Sossy, lieutenant d'une compagnie de Huguenots, pénétrèrent dans le château grâce à des complices et tuèrent Pierre de Pontevès, firent prisonnier Jean-Baptiste de Pontevès, sa femme et son fils Balthazar. Puis ils assassinèrent le 24 mai Jean-Baptiste de Pontevès. Quelques mois plus tard, deux fils, Joseph et Jean-Baptiste, sont égorgés à Bargème au cours d'un guet-apens. Deux ans plus tard, c'est Balthazar de Pontevès, nouveau seigneur du lieu après la mort de Joseph, qui a été assassiné à Bargème. Le petit-fils, Antoine de Pontevès, est tué au cours d'une messe en 1595.

Les biens passent à un fils cadet, Foulques ou Fouquet VII de Pontevès-Bargème14. Il a d'abord été accusé d'avoir été l'inspirateur du crime de son neveu et condamné à mort par sentence du grand sénéchal avant d'être absous par le Conseil privé du roi. L'entreprise de démolition du château est commencée pendant ces évènements.

Le 7 avril 1607 le parlement du Dauphiné a condamné par contumace trois des auteurs au supplice de la roue, d'autres au bannissement et la commune de Callas à perdre tous ses droits et à édifier une chapelle près du château pour y faire célébrer une messe basse tous les jours de l'année et une messe haute avec office des morts à laquelle devaient participer les consuls tous les 24 mai et à payer les frais de reconstruction du château et de ses dépendances.

Le château est resté abandonné tout en continuant à appartenir aux Sabran-Pontevès

Tag(s) : #vieux villages et sites remarquables
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