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Communiquer 2

C’est autour de "Quelques positions de vies", de postures communément adoptées, de conclusions hâtives et de jugements faits à la louche que, se que l’on peut percevoir comme une situation troublante est souvent la cause d'un discernement hâtif car bien trop souvent et par protectionnisme il '' le discernement et elle la positon de vie'' sont associé à une posture de déni par rapport à ce que nous sommes,et ainsi, bon an mal an nous nous construisons nous nous surprenons à poser des voiles plus ou moins opaques entre nous et autrui ...entre nous et une situation.


Ces habitudes néfastes, ces comportements nous amènent parfois à des conclusions précoces voire prématurés comme : "je ne suis définitivement pas bon dans la relation avec mes semblables" ou au contraire - plus grave de conséquence - "ce sont les autres qui ne me comprennent pas".
Associés à des titres parfois un peu obscurs tirés de la théorie psychologique, ces petits paragraphes décrivent des situations que nous connaissons toutes et tous ... ces écueils, ces scories nous empêchent la communication vraie et renforce parfois notre solitude d'humain, vécue alors injustement, alors même qu'il n'existe pas d'injustice en matière psychologique juste la violence des habitudes, des jugement péremptoires et des certitudes néfastes ... Aller vers l'autre pour savoir qui il est et, par effet miroir qui nous sommes, est la plus belle des aventures humaine !

Communiquer 2

Petit lexique des erreurs de communications les plus souvent observées par les chercheurs en psychologie :

L'inférence arbitraire

Tirer des conclusions hâtives (habituellement négatives) à partir de peu d'évidence. Par ex., la lecture de la pensée d'autrui consiste à inférer (s'imaginer que c'est la réalité) les pensées possibles ou probables d'une personne ; l'erreur de prévision consiste à prendre pour des faits des attentes qui nous sont propres sur la tournure des événements avant qu'ils ne se produisent.

La surgénéralisation (ou généralisation)

Tirer une conclusion générale sur la base d'un seul (ou de quelques) incident(s). Exemple: Si un événement négatif (p. ex. un échec) se produit, s'attendre systématiquement à ce qu'il se reproduise à chaque fois.

L'abstraction sélective

Ne porter attention qu'aux détails négatifs d'une situation en excluant les détails positifs.

La dramatisation (ou amplification) et la minimisation

Donner un poids plus grand à un échec, une vulnérabilité ou une menace qu'à un succès, une force ou une opportunité; s'attendre au pire alors qu'il est moins probable que d'autres possibilités; vivre une situation comme intolérable alors qu'elle n'est qu'inconfortable…

La personnalisation

Penser à tort être responsable d'événements fâcheux hors de son contrôle; penser à tort que ce que les autres font est lié à soi.
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En 1980, le psychologue David Burns a identifié quatre autres distorsions:

Le raisonnement émotionnel

L'utilisation prédominante d'un état émotionnel pour tirer des conclusions concernant soi-même, les autres ou des situations; la croyance que les émotions correspondent à la réalité (ex. la peur qui est une attestation du danger; les pensées liées aux émotions prises pour la réalité: je suis stupide plutôt que je pense que je suis stupide).

Les croyances sur ce qui devrait être fait

Des attentes sur ce que la personne ou les autres devraient faire sans examen du réalisme de ces attentes étant données les capacités et les ressources disponibles dans la situation.

L'étiquetage

Limitation de la pensée due à l'utilisation d'une étiquette. Plutôt que de décrire le comportement spécifique, un qualificatif pose un jugement. Par ex. "Je suis un perdant".

Le blâme

Tenir à tort les autres responsables de ses émotions ou au contraire se blâmer pour celles des autres.

D'autres distorsions ont par la suite été définies telles que l'attente ou l'illusion de justice (ce qui m'arrive est injuste), l'illusion de pouvoir contrôler autrui ou l'illusion d'être contrôlé, la tendance à se comparer négativement aux autres, etc.…

Parce que la prise de conscience est le premier pas vers le changement - et donc l'évolution de notre personnalité -, donc une garantie de sérénité (pour ne point parler de bonheur), quelques crevasses cognitives dans lesquelles on peut éviter de tomber si l'on a conscience de leur présence !

Libre à vous très chers lecteurs et lectrices de commenter, d'ouvrir et d’élargir notre horizon de pensées.

Bien à vous Sophia-exquadra

Tag(s) : #Citations - Réflexions et Pensées
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